Bread, roses and songs
par
Immigré aux États-Unis, Joe Hill consacre sa vie à la lutte révolutionnaire pour le syndicat Industrial Workers of the World (IWW). Hobo, il va de grève en grève utilisant pour arme son talent de songwriter. Ses chansons deviennent des hymnes dans la classe prolétaire et incarnent très vite l’ensemble des IWW.
En 1915, il est condamné à mort en Utah, suite à un coup monté pour lequel il est accusé de meurtre et d’un procès à charge où aucune preuve n’est établie. Joe Hill devient alors un symbole de l’oppression capitaliste et étatique.
De nombreux artistes vont chanter son destin parmi lesquels, pour les plus connus par le “tout public“ : Joan Baez, Bruce Springsteen, Tom Morello (Rage against the machine)…
Franklin Rosemont écrit ici la biographie référence de Joe Hill. Mais bien plus que l’histoire du songwriter, il balaye l’ensemble des pans de la culture populaire étatsunienne : racisme, féminisme, question indienne, religion, justice, écologie…