Bolo'bolo
Bolo’Bolo est un essai écrit en 1983 par le mystérieux « p.m. », un écrivain suisse de langue allemande que l’on suppose né en 1946 (à moins qu’il ne s’agisse d’un non moins mystérieux collectif « PostModerne »). Après avoir rappelé les horreurs bien connues de la « Machine Travail » planétaire, PM propose un nouvel agencement qui nous permettrait de lui échapper. Cet agencement repose sur les « bolos », des sortes de communautés productives, dotées d’une identité culturelle particulière, des « foyers d’appropriation des valeurs d’usage » susceptibles de se fédérer librement dans des ensembles plus vastes. Une nouvelle langue l’« Asa’Pili », est élaborée pour définir les éléments de bases du nouveau contrat planétaire qui lie les bolos entre eux. « BOLO‘BOLO est l’une de ces manœuvres irréalistes, amorales et égoïstes qui détournent l’attention des luttes contre le pire. BOLO‘BOLO est aussi une modeste proposition pour un nouvel arrangement sur notre vaisseau spatial après la disparition de la Machine. ». En 1998, Bolo’bolo a été enrichie d’une préface intitulée « La mort lente de l’économie », dans laquelle PM nous donne quelques indications sur les possibles manières de réaliser Bolo’bolo et sur la phase de transition qui doit nous y conduire. Grand classique de l’utopie, Bolo’Bolo est un catalogue génial, une réserve d’idées lumineuses ou loufoques, une provision de solutions pratiques, que chacun pourra employer pour construire le nouveau monde !