Une critique anarchiste de la justification de la violence
Réponses aux écrits de Peter Gelderloos et des tendances autoritaires au sein du black bloc
Si nous reconnaissons le caractère dominateur et réactionnaire de la violence de l’État, il est alors tout à fait logique d’étendre cette critique à la violence en général. Même s’il y a une différence entre la violence de l’oppresseur et la violence des opprimé·e·s, malgré tout, la violence est en soi un phénomène qui possède sa propre dynamique autoritaire et anti-émancipatrice, quand bien même elle se manifeste comme une contre-violence des opprimé·e·s. C’est pourquoi la critique radicale de la violence est toujours en même temps aussi une critique radicale de la domination et elle est par là ainsi une partie intégrante, absolument nécessaire, de la théorie et de la pratique anarchistes.
Le collectif Désobéissances libertaires est un réseau informel au niveau européen.